Bienvenue sur Solastalgie, merci !
Ce titre vous interpelle ? C’est normal ! Il n’est pas très courant de remercier son anxiété, fut-elle écologique.
Si j’ai choisi de le faire, c’est parce que la crise écologique a provoqué chez moi, il y a quelques années, une profonde crise dépressive. Je me suis ensuite aperçue que j'étais loin d'être la seule dans ce cas. Et comme je suis d'une nature très positive, j'ai décidé de relever la tête, et de m'appuyer sur mes actes pour reprendre confiance.
Le pessimisme et la culpabilité ne sont qu'une façon de voir les choses
Le pessimisme et la culpabilité ne sont qu'une façon de voir les choses. La bonne nouvelle, c'est qu'il y en a d'autres !
Par exemple, quand j'ai décidé d'agir au quotidien pour une vie plus écologique, j'ai dû choisir entre deux points de vue :
- Ma personne est insignifiante dans le monde, et tous les changements écologiques que je vais entreprendre ne compteront même pas.
- Mes choix de changements vont m'apporter de la joie, je serai en conformité avec mes valeurs, je deviendrai inspirante, et tout ça pourra peut-être inspirer d'autres personnes.
J'ai résolument choisi d'adopter la deuxième option.
Aujourd'hui, j'aide les personnes sensibles à l'écologie à transformer leur sentiment d'impuissance en actions fructueuses, en développant des solutions écologiques qui ont du sens pour elles, et en jouant un rôle actif et inspirant dans leur cercle relationnel.*
Dans ce blog (après jefaismatransition.com), j'ai voulu réaliser ce que j'aurais aimer trouver quand j'ai commencé d'entreprendre des actions d'écologie au quotidien.
Je raconte :
- ma souffrance environnementale
- comment j'ai boosté ma motivation
- ma meilleure méthode pour progresser en écologie
- tout ce que l'écologie m'a apporté dans mon développement personnel
- et quelques interviews de personnes qui ont des choses à apporter dans ce grand défi d'aujourd'hui qu'est l'écologie.
Mon idée, ou plutôt mon espoir, c'est que ce que j'écris ici puisse vous aider à passer à l'action. Vous encourager à poursuivre votre action écologique, vous faire gagner du temps (personnellement, j'ai mis du temps à trouver quelles sont les actions écologiques efficaces qui répondent aussi à mes besoins personnels), vous donner envie, vous faire réfléchir, ou réagir, même si vous n'êtes pas d'accord avec ce que j'avance.
Vous démontrer que l'on peut être à la fois écologique et fun.
Vous convaincre que s'engager pour la planète, aujourd'hui, c'est un défi qui peut nous réjouir. Qui peut chambouler notre vie, dans le bon sens !
Pour l'optimisme... c'est encore un peu tôt. Mais ce n'est pas parce qu'on n'est pas optimiste pour la planète que l'on ne peut pas agir.
Être solastalgique, c'est avant tout être conscient
Être solastalgique, c'est avant tout être conscient.
Les solastalgiques sont des gens en avance. Et vous êtes certainement en avance aussi, vous qui lisez ces lignes.
Car l'humanité est encore trop peu consciente des enjeux climatiques et environnementaux, en dépit de tous les signes d'urgence. J'ai du mal à l'accepter, mais je pense que moi seule peut décider de faire ce que je peux faire.
Cette mission-là, je vais la remplir. Sans me demander si c'est utile, mais parce que je sais que c'est juste.
Voici quelques points de ma méthode pour transformer le désespoir en confiance (vous en trouverez d'autres un peu partout dans ce blog). Deux principes la soutiennent :
- Prendre conscience que j'ai été embarquée, depuis l'enfance, dans une société de consommation. La consommation ne fait pas tout, mais elle prend une très grande place dans notre vie. Dans ma vie écologique, je m’applique chaque jour à augmenter la proportion de non-consommation, en la remplissant d’autres expériences riches et variées.
- Accueillir toute la puissance d'agir que j’ai en moi. La meilleure clé : reprendre pleinement conscience du présent (plutôt que de me catastropher pour l'avenir). Il n'y a que dans le présent que je peux agir pour l'avenir. Quand le présent devient du passé, je ne peux pas le rattraper. Je tire du présent une énergie puissante et une grande force, non seulement pour l’écologie, mais aussi pour toute ma vie.
Un détail, encore, qui a son importance. Je suis très loin d'être irréprochable en écologie.
Mais je suis en chemin, et je crois que c'est le plus important. Toutes les questions que je me pose me font progresser, même si je ne suis pas encore au top. J'ai mes limites, mes blocages, ma lenteur.
Ce qui compte, pour moi comme pour tous, c'est d'avancer. De voir les choses autrement. Et de profiter de l'énergie du changement.
Par exemple, j'ai voulu que ce blog soit le plus écologique possible, d'où sa simplicité et sa sobriété. Il respecte aussi votre vie privée : il n'y a aucun cookie.
Que trouverez-vous sur Solastalgie-merci ?
J'ai classé mes articles en 3 catégories :
Solastalgie et moi :
Où je parle de mes mésaventures et de mes souffrances liées à la crise écologique.
Idées pour la planète, et pour moi :
Où il est question de mes expériences pour sortir de l'écoanxiété.
Interviews et témoignages :
J'interviewe les personnes inspirantes que je rencontre, notamment celles que j'ai accompagnées. Un jour, ce sera vous, peut-être ?
Si vous avez plutôt besoin d’un carnet de recettes, d’un aide-mémoire, pour agir au quotidien, allez voir mon 1er blog. J'y partage avec vous tous les écogestes que j'ai expérimentés, avec mes meilleures solutions. Ce sont des articles courts et rapides à lire.
Je reste attentive à l'idée de ne pas donner de leçons (ce n'est pas toujours facile pour moi, ex-prof et ex-formatrice). Si vous avez des remarques, des critiques, des suggestions, écrivez-moi. Je vous répondrai.
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Mon prochain article s'appelle Je suis solastalgique mais je me soigne. Pour comprendre comment se définit la solastalgie, et quelles sont mes idées pour s'en défendre.
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* Cette démarche vous intéresse ? Je vous encourage à lire l'article sur le Parcours écologique des Inspiré.e.s.